Quelques heures après son lancement, le compte Nickel Chrome affichait déjà plusieurs milliers de clients. Le compte en banque « sans banque » a séduit de nombreux utilisateurs avec cette nouvelle version plus haut de gamme, commercialisée pour 50 euros. Cela inclut une carte bancaire avec des assurances et garanties complémentaires.
Une carte Nickel Chrome personnalisable
La nouvelle carte Nickel Chrome permet aux clients de bénéficier des mêmes avantages et garanties qu’une carte de type Visa Premier. Pour obtenir ce nouveau compte, il faut d’abord ouvrir un compte basique Nickel chez un buraliste, et s’acquitter des 20 euros de frais annuels pour cela.
Ensuite, il faut aller en ligne pour souscrire à la carte bancaire Nickel Chrome, qui est facturée moyennant un supplément de 30 euros. Cela offre ainsi des assurances intéressantes pour les personnes qui sont amenées à voyager plus régulièrement. On notera que la carte bancaire associée au compte Nickel Chrome est personnalisable et nominative (ce qui n’est pas le cas pour le compte de base). Les clients peuvent même aller jusqu’à choisir la couleur de leur carte bancaire parmi une série de couleurs.
Alors que le compte Nickel était censé être avant tout utilisé par des personnes en difficulté financière, il intéresse finalement divers profils – y compris les voyageurs. Aujourd’hui, ce sont plus de 900.000 personnes qui sont clientes du compte Nickel, qui lui-même a été racheté en 2017 par BNP Paribas.
Sur les premières heures suivant la commercialisation du compte Nickel Chrome, ce sont plusieurs milliers de personnes qui y ont déjà souscrit. L’objectif de l’établissement est de convaincre entre 10 et 20% de ses clients à migrer vers cette offre plus haut de gamme. Cela représente donc entre 90.000 et 180.000 personnes qui devraient devenir clientes du Compte Nickel Chrome à terme.
Alors que certaines fintech cherchent à rester indépendantes comme c’est le cas de l’allemande Raisin, le Compte Nickel a fait le choix de passer sous la houlette de BNP Paribas pour continuer à pouvoir s’étendre et développer de nouveaux services. Le géant bancaire français a cependant rapidement mis les points sur les « i » pour que les deux entités ne viennent pas se cannibaliser.